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Pesquiès, deuxième chantier.
Grandes lignes du projet
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L’ensemble du projet artistique a tourné autour de la nature et du vivre-ensemble.
Son titre se réfère à l’histoire du lieu où se situe la résidence. L’endroit a longtemps été une plaine inondable où l’on trouvait du poisson, d’où son appellation "Pesquiès" qui signifie "vivier" en occitan. Bénéficiant d’une terre alluviale et sableuse, l’endroit est par la suite devenu une zone maraîchère sur laquelle on est venu construire ou plutôt "plaquer" un lotissement. Une trentaine d’années sépare le premier chantier du second.
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​Au cours du projet, il a été question de prêter attention à la nature existante, de la ré-apprécier et de développer un rapport plus vertueux à elle. Il a également été question de favoriser la présence du vivant, de faire réémerger certaines pratiques culturales.
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Le projet émane de ressentis, d’observations, de recherches mais surtout de rencontres humaines. Il a été défini suite à différents entretiens menés avec des professionnels intervenants sur la rénovation, des naturalistes, différents acteurs locaux et avec les habitant.es de la résidence.
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Le lotissement est construit en bordure de rivière et de plaine agricole. Il offre tout à la fois le confort de la ville et une grande proximité avec la nature. Cette situation est appréciée par un grand nombre d’habitant.es qui y trouvent le moyen d’assouvir leur biophilie.
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Comme un peu partout dans notre société, les habitant.es oscillent entre le désir/le besoin de rester en retrait de leurs voisins, de préserver leur intimité et le désir de connaître ceux-ci, d’avoir des relations de voisinage appréciables. L’un n’empêche pas l’autre, ce que le projet artistique a montré.
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Les ateliers artistiques menés tout le long du chantier (20 mois) ont amené les habitant.es à faire connaissance, se côtoyer, s’investir dans un projet collectif qui les concerne et les rend acteurs de leur lieu de vie et de la préservation de l’environnement. Ils ont également constitué une rencontre avec l’art, rencontre faite d’émotions esthétiques, d’actions créatives et de réflexions. Le tout constituant une expérience étonnante et unique pour les participant.es comme pour l'artiste.
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Ont été créés : des cyanotypes de plantes inspirés par les herbiers de la botaniste anglaise Anna Atkins, une panoplie de plats à beignets destinés à être utilisés lors de temps conviviaux mettant à l’honneur un arbre de la résidence, du mobilier de jardinage réemployant les baignoires retirées des logements.
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Ces productions sont installées dans les parties communes intérieures ou extérieures. Elles sont appréciées et activées au quotidien par les habitant.es. Elles embellissent et transforment les lieux, leur perception, leurs usages. Elles les rendent pleinement habitables et suscitent de nouvelles manières de vivre ensemble.