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“System”
Thomas Huber, extrait du catalogue IMPARK 1

Le parc olympique de Munich est conçu comme un système. Toutes les composantes - l’architecture, le traitement paysager et la charte graphique des jeux olympiques - forment un ensemble et sont liés par une esthétique commune très forte. Cette homogénéité explique certainement le fait que, malgré toutes les transformations intervenues et son utilisation intensive, le parc olympique n’ait pas perdu son unité.

La systématique du terrain, qui évite la ligne droite en ce qui concerne le tracé des chemins du parc, offre par exemple d’intéressantes possibilités pour le développement de systèmes (ou contre-systèmes) artistiques. Ce parti-pris a été adopté pour la conception de trois oeuvres, au moins, dans l’exposition.

Dans son installation de panneaux, “Signalétique Teckel”, mais aussi avec “Vêtement de loisirs pour teckel” - un costume pour teckel conçu comme un multiple et exposé dans une vitrine au dernier étage  de la tour olympique, tous les deux composant son travail “Olympiadackel”, Odile Fuchs paraphrase le système de représentation des jeux olympiques créé par Otl Aicher. Pour cela, elle utilise l’image de la petite mascotte des jeux olympiques d’alors, le teckel Waldi. Tout en respectant le nuancier de couleurs d’Otl Aicher, elle “anime” l’emblème des jeux, prodiguant de façon ironique ses conseils à l’intention des propriétaires de chien. Elle le considère littéralement comme un teckel et le destitue ainsi de sa fonction olympique. Par ailleurs, tant sur un des panneaux où elles apparaissent sous forme d’un patron à recopier que sur un exemplaire de vêtement cousu par l’artiste, les couleurs du Waldi olympique deviennent portables par le teckel lambda (... ).

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